« Nous avons recueilli 86 signatures dans notre pétition sur papier ou via le web (change.org, surveillance de notre quartier, rue Clément/Bordeaux). Nous demandons au maire de renforcer la vidéosurveillance ». Voilà comment un habitant du quartier Saint-Genès de Bordeaux explique à Sud-Ouest l’initiative prise début janvier par les riverains, excédés par les cambriolages et incivilités à répétition qu’ils subissent. Ces Bordelais ont donc adressé une pétition au maire de la cité girondine, l’écologiste Pierre Hurmic, pour qu’il renforce la vidéosurveillance dans leur quartier.
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Du côté de la mairie, l’adjoint à la sécurité, Amine Smihi, suit de près ce dossier. Il affirme cependant que « parfois, il peut y avoir la présence d’un squat à proximité d’où une augmentation des faits. Là, ce n’est pas le cas ». L’élu réfléchit néanmoins à installer une caméra nomade, comme le fait la commune d’Arcachon, proche de Bordeaux, mais refuse d’installer une caméra fixe : « Je vais me rapprocher de la Police municipale d’Arcachon, qui en possède une, pour voir si ce dispositif pourrait être compatible avec celui de la Direction générale de l’informatique et du numérique de la Métropole. » Et de détailler : « Ce système de caméras nomades, qu’on peut déplacer, nous paraît mieux adapté : si l’installation temporaire donne des résultats, alors on la pérennise. Ce système existe aussi à Lyon au gré des ressentis et demandes. », conclut-il.