Un Lorétain vise l'Ultra trail du Mont-Blanc newsletter overcast
Yoann est un passionné de sport, et surtout de courses à pied. Il court depuis l'âge de 20 ans. Et plus le temps passe, plus cet habitant du Louroux-Béconnais se met des défis.
Son dernier exploit est le trail en Haute-Loire qu'il vient de réaliser. Il est arrivé en 13e position (sur 42 arrivants). Le parcours très technique de 80 km a été avalé en 13 h et 10 mn.
Il n'en était pas à son coup d'essai, car les kilomètres en pleine nature, il les additionne depuis ces dernières années : dans la région de Millau (Aveyron), il a fait un trail de 70 km (les Templiers) et le marathon des Causses ; et dans le Morbihan, il a participé au Raid, une course de 87 km.
Il a toutefois réalisé des courses sur bitume, comme le Marathon de Paris, qu'il a bouclé en 3 h et 8 mn. « J'ai quand même une préférence pour les chemins et les terrains boisés », confie-t-il.
Courir sur une coulée de lave
Car la « big » course qu'il prépare pour 2018 sera évidemment un trail : l'Ultra trail Mont-Blanc. Pour avoir le « privilège » de s'inscrire à cette course, il faut pouvoir prouver de ses capacités.
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En effet, les concurrents doivent accumuler des points en un certain nombre de trails, puis faire partie d'un tirage au sort. Le trail de Tiranges, de 80 km avec un dénivelé (positif) de 5 000 m, a permis à Yoann de gagner quatre points.
Pour l'inscription, il faut totaliser 16 points. Il a donc choisi, pour juin prochain, le grand raid de l'Ultra marin du Morbihan, une course de 177 km dans le golfe, qui lui donnera 6 points supplémentaires.
Puis, les six manquants, il les tentera en octobre, toujours à la force de sa motivation et de ses mollets, avec les « 100 miles du Sud de la France », 160 km de Font-Romeu (Pyrénées-Orientales) à Argelès-sur-Mer, avec 8 000 m de dénivelé.
Du moral, il fallait en avoir, car pour la course de Tiranges, le départ se fait à 3 h du matin, et les coureurs sont pratiquement seuls sur le parcours. « Pour ces courses, il faut pouvoir se débrouiller seul, pour la nourriture, l'eau et pour les premiers soins, s'il nous arrive un accident », explique Yoann. Mais il existait quand même des ravitaillements tous les 15 ou 20 km.
« Ce parcours était très technique », avoue Yoann, en ajoutant que c'est le plus difficile qu'il a fait jusqu'à maintenant. Il y avait des descentes abruptes, des passages étroits entre les arbres, parfois il fallait s'accrocher à des câbles, sans oublier des traversées de cours d'eau, et la particularité de Tiranges : « la coulée de lave », une montée de 800 m faite de grosses pierres volcaniques.
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